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GE_2242: Vitrail avec lithophanies
(GE_Geneve_Ariana_GE_2242_1)

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Titre

Vitrail avec lithophanies

Type d'objet
Dimensions
71.7 x 139 cm (avec cadre) ; 68.5 x 136.5 cm (en lumière)
Artiste
Atelier
Datation
1827–1890
Lieu
Emplacement
Dépôt
Numéro d'inventaire
AR 2017-020-05
Projet de recherche
Auteur·e et date de la notice
Valérie Sauterel 2025

Iconographie

Description

Six panneaux en lithophanie sont inscrits dans un vitrail au plomb en plein cintre, chacun d’entre eux étant encadré de verre vert sur un fond violet.
Le premier au centre en bas présente une copie de la Femme adultère, tableau d’Emile Signole datant de 1840. Le Christ debout de face à côté d’une colonne cannelée montre du doigt une femme assise par terre, se voilant le visage avec son vêtement.
Le deuxième au-dessus est une descente de croix, copie de la partie centrale du triptyque de Pierre Paul Rubens réalisé entre 1612 et 1614 pour la cathédrale Notre-Dame d’Anvers. Le corps du Christ soutenu par cinq hommes qui le retiennent dans un linceul, est descendu de la croix alors que la Vierge tend son bras vers son fils et Marie-Madeleine agenouillée pose ses mains sur une de ses jambes, une femme derrière elle l’accompagnant.
Trois des quatre lithophanies présentes sur les côtés illustrent des variantes de la Vierge à l’Enfant. Sur les deux situées en bas à gauche et à droite la Vierge est assise de face, le Christ posé sur ses genoux, une fois à sa droite, une fois à sa gauche. En haut à droite, c’est une réplique de La Vierge à la chaise, tondo de Raphaël, réalisé en 1513-1514. Marie tient dans ses bras son fils, assis sur ses genoux, alors que saint Jean-Baptiste à droite les regarde, les mains jointes, portant dans ses bras une petite croix en roseau.
Le sixième en haut à gauche figure une sainte bénédictine, probablement sainte Scholastique, les mains croisées sur sa poitrine et sa tête légèrement penchée sur le côté.

Code Iconclass
11F42(+0) · Madone : Marie (parfois représentée à mi-corps) assise, éventuellement sur un trône, avec l'enfant Jésus sur ses genoux (ou contre sa poitrine) (+ variante)
11F421(+0) · Marie assise, éventuellement sur un trône, avec devant elle l'enfant Jésus blotti dans son giron (ou contre sa poitrine) (+ variante)
11F422 · Marie assise, éventuellement sur un trône, avec l'enfant Jésus sur ses genoux (Jésus à la gauche de Marie)
11HH(SCHOLASTICA) · Scolastique, abbesse bénédictine, soeur de Benoît de Nursia; attributs possibles: livre, crucifix, colombe, lis, crosse
73C72222 · les Pharisiens s'en vont furtivement lorsque Jésus-Christ dit : 'Que celui d'entre vous, qui est sans péché, soit le premier à lui jeter une pierre'
73D71(+2) · la descente de croix : Jésus-Christ est enlevé de la croix, généralement par Nicodème et Joseph d'Arimathie, montés sur des échelles (les deux bras du Christ sont détachés de la croix) (+ Marie)
Mot-clés Iconclass
Inscription

QUI SINE PECCATO EST VESTRUM PRIMUS / IN ILLAM LAPIDEM MITTAT (en bas de la lithophanie située en bas au centre )

Signature

aucune

Matériaux, technique et état de conservation

Matériaux

Verre, plomb, porcelaine

Technique

Vitrail au plomb, verre coloré, lithophanie

Etat de conservation et restaurations

Très bon. Rien à signaler.

Historique de l'oeuvre

Recherche

L’entrée dans la collection du Musée Ariana de cet ensemble de lithophanies est à ce jour inconnue. Leur montage dans cinq verrières en plein cintre mises au plomb dont les dimensions sont proches des vitraux héraldiques situés encore aujourd’hui au-dessus des portes d’entrée laisse entrevoir qu’elles furent à une certaine époque inscrites volontairement dans un encadrement en vitrail afin de les insérer dans les pleins cintres des fenêtres du rez-de-chaussée.

L’invention de la lithophanie est attribuée au baron français, Paul de Bourgoing, bien que son origine provienne probablement de la manufacture royale de Prusse. Il l’a faite breveter en 1827 pour 15 ans (Le magazine de Proantic, 2017). Appelées alors “pierres lumineuses” ou “images à contre-jour”, d’abord produites à Berlin et Montreuil-sous-Bois, elles sont par la suite élaborées dans d’autres lieux comme à Meissen (Heege, 2019). “Les plaques pour la lithophanie sont fabriquées en versant une masse de porcelaine liquide préparée spécifiquement pour cet usage dans un moule en plâtre gravé du motif désiré. Le relief moulé apparaît sur la face avant. En raison des différentes épaisseurs du relief et du fait que la porcelaine soit translucide, une image lumineuse en léger dégradés se révèle lorsque la plaque est rétro-éclairée” (Heege, 2019). “Plus la masse est épaisse et dense, plus l’ombre est profonde, plus la plaque est mince, plus elle est transparente et donc translucide. Si l’on place une flamme vacillante derrière la plaque, on obtient en outre une image “animée”. La même technique pouvait aussi être appliquée sur les fonds de chopes en porcelaine, de sorte que des images cachées pour le moins surprenantes apparaissent lorsque le contenu est bu et le fond de la chope est placé vers une source lumineuse” (Heege, 2019).

“L’apogée de la lithophanie couvre une période allant d’environ 1855 à 1870. Les sujets utilisés étaient principalement tirés de peintures ou de gravures d’artistes contemporains connus, comportant des scènes religieuses et mythologiques, des portraits de personnes célèbres, des scènes de genre, des paysages, avec ou sans éléments architecturaux, mais aussi des scènes érotiques” (Heege, 2019). L’ensemble du Musée Ariana est à cet égard très représentatif.

“Les lithophanies reflètent généralement les styles du Biedermeier et de l’historicisme. Plus de 2000 sujets sont connus à ce jour” (Heege 2019).

Les lithophanies inscrites dans ces vitraux colorés sont pour certaines des reproductions de tableaux très connus comme le panneau central du triptyque de Pierre Paul Rubens (1612-1614) pour la cathédrale Notre-Dame d’Anvers et La Vierge à la chaise de Raphaël (1513-1514) sur ce présent panneau mais la majorité d'entre elles illustrent des scènes de genre ou des portraits.

Datation
1827–1890
Période
1827 – 1890
Sites antérieures

Provenance

Date d'entrée
Inconnue
Propriétaire

Musée Ariana, Genève

Donateur·trice / Vendeur·euse

Inconnu

Bibliographie et sources

Bibliographie

Anthonioz, S. (Dir.). (2025). Post Tenebras Lux. La collection de vitraux du Musée Ariana. Genève : Éditions Georg.

Heege, A. (2019). Lithophanie. CERAMICA CH. https://ceramica-ch.ch/fr/glossary/lithophanie/#q=*%3A*

Le Magazine de Proantic (2017, 4 févier). La lithopanie : un jeu d’ombres et de lumières. https://www.proantic.com/magazine/lithophanie-jeu-dombres-de-lumieres/

Modèle

D’après Émile Signole, La femme adultère, 1840, huile sur toile, 139 × 114 cm, Musée du Louvre, Paris (no. inv. : RF 1520). Accès https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010060916
D’après Pierre-Paul Rubens, La Descente de croix (panneau central du triptyque), 1611-1614, huile sur toile, 421 × 311 cm (panneau central), cathédrale Notre-Dame, Anvers. Accès https://www.dekathedraal.be/fr/rubens-la-descente-de-croix
D’après Raphaël, La Vierge à la chaise, vers 1512, huile sur bois, 71 cm diamètre, Palais Pitti, Florence (no. inv. : 1912 n.151). Accès https://www.uffizi.it/opere/la-madonna-col-bambino-e-san-giovannino-detta-madonna-della-seggiola

Informations sur l'image

Nom de l'image
GE_Geneve_Ariana_GE_2242_1
Crédits photographiques
© Musée Ariana, Ville de Genève / Photo : Cyrille Girardet & Helder Da Silva
Date de la photographie
2017

Objets et images liés

Photographies complémentaires
Vitrail avec lithophanies
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Proposition de citation

Sauterel, V. (2025). Vitrail avec lithophanies. Dans Vitrosearch. Consulté le 5 décembre 2025 de https://www.vitrosearch.ch/objects/2717177.

Informations sur l’enregistrement

Numéro de référence
GE_2242