Nom

Holy Trinity Church (Eglise anglaise)

Adresse
14b, rue du Mont-Blanc
1201 Genève
Hiérarchie géographique
Coordonnées (WGS 84)
Auteur·e et date de la notice
Valérie Sauterel 2008
Informations sur le bâtiment / l'institution

Le 30 octobre 1850, le Grand Conseil de Genève décide de concéder gracieusement un terrain destiné à la construction d’une église du culte anglican. Grâce à l’importante contribution financière de Sir Robert Peel, les travaux débutent en été 1851 sous la direction de J.-P. Guillebaud, avec le concours de l’entrepreneur et architecte D. Monod. Le 1er octobre, l’évêque de Winchester C. R. Sumner procède à la pose de la première pierre. Le 22 mars 1852, une nouvelle loi augmente la superficie du terrain octroyé, afin de constituer une place entourée de grilles devant l’édifice. L’église est consacrée le 30 août 1853. L’année suivante, un donateur offre les fonds baptismaux en marbre sculpté. Le toit est rénové déjà en 1866 à cause d’infiltrations d’eau. En 1877, le premier orgue de la chapelle est installé. Il est remplacé ensuite à deux reprises, en 1968 puis en 1985. Une sacristie souterraine vient compléter le bâtiment en 1966. Classé monument historique en 1983, le sanctuaire fait alors l’objet d’une campagne de restauration complète qui dure jusqu’en 1985. (ROWE 1986 / BAERTSCHI 1994 / WINIGER-LABUDA 2001)

Bibliographie

André Meyer, “Englische Kirchen in der Schweiz”, in ZAK, Zurich, 1972, p. 70

Barbara Rowe, Stained glass windows of Holy Trinity Church, Geneva , Coloris, Genève, 1986

Armand Brulhart et Erica Deuber-Pauli, “Rive droite”, in Ville et canton de Genève, coll. “Arts et monuments”, SHAS, Berne, (1ère éd. 1985) 1993, p. 146

Pierre Baertschi (dir.), ”Eglise anglaise ou Holy Trinity Church”, in Répertoire des immeubles et objets classés, Genève, 1994, p. 461

Anastazja Winiger-Labuda (coord.), “L’Eglise anglaise, soit Chapelle anglicane, The Holy Trinity Church”, in Genève, Saint-Gervais: du bourg au quartier, coll. “Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève”, tome 2, SHAS, Berne, 2001, pp. 167-169