Étude pour des vitraux sur le thème de la "carte du ciel": le signe du Scorpion. La figure suit le tracé des étoiles et des lignes de sa constellation (dessinées au crayon au verso).
Aucune
Étude pour des vitraux sur le thème de la "carte du ciel": le signe du Scorpion. La figure suit le tracé des étoiles et des lignes de sa constellation (dessinées au crayon au verso).
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Crayon, crayon rouge
Marcel Poncet est très enthousiasmé par le thème de la carte du ciel entre les années 1937 et 1941. Malheureusement pour lui, son premier projet pour l'église de Schlieren (Zürich) en 1937 est rejeté, et les vitraux dont il réalise les maquettes pour l'église de Wollishofen jamais réalisés. Son projet de carte du ciel pour les vitraux des Pressoirs du Roy de Fontainebleau est interrompu par la guerre en 1941, et son ultime tentative pour les vitraux de Baden en 1947 échoue pour des raisons financières. Malgré une quantité impressionnante d'esquisses, de maquettes et de cartons, l'artiste ne réalisera donc sur ce thème qu'un unique petit vitrail pour la maison des Grumbach-Vogt à Zumikon en 1938 (NOVERRAZ, 2014, pp. 73-78 ; REYMOND, 1992, pp. 170-171).
Les travaux représentant les personnifications des signes du zodiaque disposés aux quatre coins d'un ciel étoilé (entourant parfois un cercle central) et comprenant souvent dans la partie inférieure des personnifications des mois autour d'un globe ont pu être rattachés à la commande pour les Pressoirs du Roy de Fontainebleau, à laquelle Poncet travaille entre 1937 et 1941, grâce à une indication spécifiant leur provenance sur plusieurs de ces projets. Les dessins sur lesquels on retrouve des figures très similaires peuvent également y être rattachés.
Gabriel et Antoine Poncet
NOVERRAZ Camille, Marcel Poncet (1894-1953), Au coeur de l'oeuvre d'un artiste-verrier, Mémoire de maîtrise, Université de Lausanne, 2014, pp. 73-78
REYMOND Valentine, Marcel Poncet, Paris, Bibliothèque des Arts, 1992, pp. 170-171
PONCET Marcel, La violence de l’esprit et la pitié du cœur, textes rassemblés par Monique Silberstein, Lausanne, l’Age d’homme, 1984.
Gabriel et Antoine Poncet