Une figure féminine auréolée debout, soutenant un personnage inerte, probablement la Vierge Marie évanouie.
Aucune
Aucune
Une figure féminine auréolée debout, soutenant un personnage inerte, probablement la Vierge Marie évanouie.
Aucune
Aucune
Froissé, bords abîmés, taches
Encre brune
Suite à la violente polémique déclenchée par son vitrail des quatre Évangélistes posé en 1922 au portail occidental de la cathédrale, Marcel Poncet est autorisé à créer un second vitrail pour la cathédrale de Lausanne sur le thème de la Crucifixion, qu'il réalise sous étroite surveillance en s'adaptant aux exigences de la Commission. Les travaux préparatoires retracent la réflexion de Poncet pour ce travail commencé en 1924, et montrent l'écart existant entre ce que l'artiste a imaginé et le résultat final, suite sans doute à de nombreux compromis avec la Commission. Le vitrail est enfin achevé en 1927, et posé dans l'indifférence générale. Poncet est ensuite définitivement écarté de la cathédrale de Lausanne (NOVERRAZ, 2014, pp. 48-53 ; DONCHE GAY et HUGUENIN, 2003, pp. 15-16 ; DONCHE GAY, 1994, pp. 48-52 ; REYMOND, 1992, p. 55).
Poncet semble dans un premier temps hésiter à représenter un personnage évanoui, probablement Marie, soutenu par une figure féminine dans la lancette de droite. Il optera finalement pour une composition avec Marie et Jean au pied de la croix, et disposera plusieurs personnages dans la lancette de gauche.
Gabriel et Antoine Poncet
NOVERRAZ Camille, Marcel Poncet (1894-1953), Au coeur de l'oeuvre d'un artiste-verrier, Mémoire de maîtrise, Université de Lausanne, 2014, pp. 48-53
DONCHE GAY Sophie, HUGUENIN Claire, Le vitrail des années 1930 dans la cathédrale de Lausanne, Berne, Société d'Histoire de l'Art en Suisse, 2003, pp. 15-16
DONCHE GAY Sophie, Les vitraux du XXèmesiècle de la cathédrale de Lausanne, Lausanne, Ed. Payot, 1994, pp. 48-52
REYMOND Valentine, Marcel Poncet, Paris, Bibliothèque des Arts, 1992, p. 55
PONCET Marcel, La violence de l’esprit et la pitié du cœur, textes rassemblés par Monique Silberstein, Lausanne, l’Age d’homme, 1984.
Gabriel et Antoine Poncet